Biens d’exception : un hameau perdu et retrouvé, en vente chez Sextant

Il est relativement courant d’avoir dans son portfolio des biens atypiques, mais cette fois l’un de nos agents est mandaté pour vendre un bien d’un style assez unique en son genre, et qui ne rentre à vrai dire dans aucune case préétablie. Explications. 

En juin 2018, un groupe de jeunes bretons amateurs de treks entreprend une traversée de la Bretagne, à travers une marche de plusieurs jours qui doit les mener de Brest à Rennes. 

C’est à la sortie des monts d’Arrée, en traversant un sous-bois quelques kilomètres après Le Cloître-Saint-Thégonnec, que le groupe d’amis tombe sur ce qui lui semble être un petit village à l’abandon, aux maisons envahies par la nature environnante. Ils identifient même chemin encombré par les ronces et les herbes folles, qui mène au village. Les membres groupe y marquent une halte et explore les habitations environnantes, réalisant même de courtes vidéos du lieu avec leurs téléphones portables avant de reprendre leur route et de terminer leur périple. Les jeunes gens parlent de leur découverte dans les jours suivants et montrent le contenu de leurs téléphones, ce qui ne manque pas d’étonner leurs interlocuteurs, ainsi que les autorités. 

La gendarmerie va mener l’enquête et retrouver finalement assez facilement la trace de ce hameau oublié, identifié comme étant en fait le village de Tregomelin, apparaissant dans les registres locaux et nationaux, et dont on se demande comment il a pu tomber aux oubliettes depuis maintenant plus de 200 ans.  

Un début d’explication est apparu lorsque les huissiers et notaires ont pu identifier son dernier habitant… qui n’était autre que le propriétaire du hameau. Tregomelin n’a jamais compté plus d’une onzaine de maisons ni plus d’une poignée d’habitants, qui ont quitté le village dans les premières décennies du XIXème siècle, à une époque sombre où tout le pays était secoué par les guerres napoléoniennes. Les habitants auraient cédé leur maison à Loïc Madec, agriculteur resté sur place, avant de s’établir plus loin, à la recherche de meilleures conditions. Monsieur Madec a disparu à son tour quelques années plus tard, au milieu du siècle, sans laisser aucun héritier. 

Le hameau ne présentant pas de valeur archéologique, l’état a décidé de passer par un appel d’offre pour mettre en vente l’ensemble des maisons qui composent Tregomelin, à travers un lot unique. Les agences immobilières des environs ont donc été sollicitées, et c’est finalement Madame Gouëllec, une représentante locale de Sextant qui a été mandatée pour la vente ! 

Si la plupart des maisons du hameau ont lourdement subies les intempéries, quelques-unes sont encore debout et pourront être remises en état par de futurs propriétaires qui sauront solliciter l’aide des artisans de la région pour redonner à ce curieux hameau son charme et son cachet indéniables. Les plus courageux n’auront pas peur de mettre la main à la pâte pour entamer par eux-mêmes d’importants travaux de rénovation,. 

Ce bien pour le moins original ne passe en tout pas inaperçu, et il se murmure dans les villages de la région que certains visiteurs se montrent déjà intéressés. Parmi ceux-ci, se seraient manifesté des entrepreneurs déjà rôdés à la gestion de gîtes destinés à une clientèle souhaitant se mettre au vert. Mais aussi, un survivaliste résidant en région parisienne, en recherche d’un lieu où il pourrait vivre en parfaite autonomie et assurer sa survie en cas de cataclysme mondial. 

Le village, quelque peu coupé du monde, pourrait bien combler ses attentes. « Aucun cas de Covid n’a été recensé dans le village de Tregomelin », glisse avec un sourire Martine Gouëllec, notre agent local, mandaté pour cette vente particulière. 

L’annonce pour ce village est à découvrir sur le site de note agent