Achat immobilier : 10 raisons de privilégier l’ancien !

Si vous projetez d’acquérir un bien immobilier, vous vous êtes certainement interrogé sur la possibilité d’acheter dans le neuf. Faire construire ou acheter sur plan dans le cadre d’un programme existant présente certains avantages, notamment une réduction sur les frais de notaire et, bien sûr, l’assurance que personne n’a occupé (et détérioré) le logement avant votre arrivée.  

Le calcul n’est pour autant pas si évident, et les biens anciens présentent de multiples atouts qui pourront enrichir votre réflexion et finalement, orienter différemment votre choix. Explorons 10 raisons pour lesquelles l’acquisition d’un bien ancien semble la meilleure option.  

#1 Réduire le budget d’acquisition 

C’est un fait avéré : le budget d’acquisition d’un bien ancien sera toujours inférieur à celui d’un achat équivalent dans le neuf. Un acquéreur (forcément) attentif au coût de son investissement, s’il n’est pas absolument convaincu des avantages du neuf, préfèrera dès lors se tourner vers l’ancien dont le prix sera inférieur de 20 à 30% et couvrira largement la différence de frais de notaire applicable. 

Autre avantage du bien ancien : il peut nécessiter un rafraichissement, des aménagements voire une rénovation partielle ou globale. Autant d’arguments à avancer pour négocier encore le prix et parvenir à un montant d’acquisition finalement très bas. De quoi réaliser une belle plus-value à la revente si le coût des travaux ajouté à celui de l’acquisition, correspond à un montant inférieur à la valeur finale du bien sur le marché.  

Également, c’est une possibilité offerte au propriétaire bailleur de réduire son investissement de départ et donc, d’optimiser la rentabilité de son projet, dès le départ.  

#2 Bénéficier d’un choix bien plus important  

Le marché du bien ancien laisse la possibilité de dénicher des biens de toute sortes, de toutes époques et présentant mille caractéristiques. A contrario, les programmes neufs sont (relativement) rares et présentent des caractéristiques assez similaires, correspondant aux normes de construction contemporaines et aux goûts censés convenir au plus grand nombre, qui ne sont peut-être pas les vôtres.  

Bien des acquéreurs préfèrent le charme de l’ancien à la froideur du neuf, et tant mieux car ils sont alors libres de mener une recherche poussée leur permettant, pourquoi pas, d’accéder à un bien presque conçu pour eux parmi les milliers en vente à tout instant sur chaque secteur. A condition, bien évidemment, que leur budget permette un tel achat mais s’il est limité, une acquisition dans le neuf serait de toute manière à proscrire. 

#3 Multiplier les possibilités géographiques  

Les programmes neufs sont pour la plupart localisés en périphérie des agglomérations, au sein de zones en friches et à réhabiliter ou directement sur des zones agricoles ou auparavant naturelles. Si cela laisse la part belle aux lotissements recherchés par certaines familles, un acquéreur souhaitant résider au plus proche de la vie urbaine n’y trouvera pas forcément son compte. De la même façon, une résidence neuve au cœur de la ville pourra être appréciée mais ne sera pas forcément localisée à l’endroit recherché. C’est le défaut du neuf : les programmes sont rares et donc, n’offrent que peu de possibilités géographiques.  

Les biens anciens sont, par nature, disséminés sur tout le territoire et chaque zone d’habitation, de la capitale au hameau. Chacun d’eux pourra connaître une mise en vente régulière et laissera la chance à un acquéreur d’investir le quartier ou la rue souhaités avec, au pire, un peu de patience.  

#4 Acheter du concret 

Acheter sur plans peut s’avérer peu rassurant. Si le rendu technique du chantier est garanti et que tous les éléments décrits sur les plans doivent être présents et correctement réalisés ou installés, d’autres éléments d’appréciation du bien, tout aussi essentiels pour un futur propriétaire, ne peuvent être prévus à l’avance.  

Il en va ainsi du ressenti général au sein du logement, à la fois visuel, de la température ou encore de la luminosité, qui peut différer de ce qui avait été imaginé. Pour un propriétaire occupant, la joie peut alors laisser place aux regrets et faire de l’acquisition dans le neuf une démarche à ne pas reproduire.  

L’ancien permet d’apprécier toutes les caractéristiques du bien et de porter son choix sur un lieu ou l’on se sent bien, ce qui découle de critères parfois totalement subjectifs.  

#5 Réduire son empreinte écologique 

Bâtir des logements neufs, cela pollue : c’est une évidence qui est de plus en plus difficilement acceptable par des ménages soucieux de réduire leur impact sur l’environnement et notamment, de ne pas participer à la bétonisation croissante de nos sols.  

Même s’il est nécessaire de le rénover, un bien ancien ne consommera jamais autant de matériaux qu’une construction neuve et son empreinte écologique sera bien moins marquée. Attention cependant à parfaire son isolation si nécessaire, afin d’éviter une surconsommation de chauffage, nocive pour l’environnement comme pour les factures d’énergie.  

#6 Emménager plus rapidement 

Pour une acquisition dans l’ancien, un délai de 3 mois maximum est laissé par les notaires pour procéder au paiement du bien et donc, à la remise des clés par l’ancien propriétaire. Le neuf quant à lui, laisse planer l’incertitude sur la date de rendu de l’ouvrage, qui se compte en mois voire en années : en moyenne 12 mois de travaux pour être livré en VEFA, délai qui peut s’allonger pour diverses raisons. 

Le permis de construire peut être délivré avec du retard, l’intervention des entreprises peut être tributaire de la météo ou de la bonne livraison de matériaux, etc. En clair, les retards de travaux sont fréquents et s’ils peuvent donner droit à des indemnités, la patience du futur propriétaire peut aussi être mise à rude épreuve. 

Dans l’ancien, le calcul est donc plus précis et le délai, forcément plus court. Un acquéreur pressé ou ne disposant pas de point de chute évident durant la construction, optera dès lors certainement pour un bien existant.  

#7 Pouvoir plus facilement transformer le logement  

Une construction neuve fera rarement l’objet de transformations par son premier occupant et ce, même s’il n’en a pas dicté les plans (maisons de lotissement, appartements en copropriété). Pourtant, les critères de choix auront sûrement été axés sur un tarif, une localisation ou l’esthétique générale du bien.  

L’aménagement intérieur, la taille des chambres, la cuisine fournie peuvent représenter des éléments d’appréciation secondaires sur les plans, qui prendront cependant toute leur importance une fois le logement investi. Allouer un budget supplémentaire pour réaménager le bien immobilier n’est le plus souvent pas de mise et semble même illogique.  

Un logement ancien fera a contrario plus facilement l’objet d’une rénovation, porte ouverte à toutes les modifications pour que le bien corresponde à toutes les attentes particulières de son nouveau propriétaire.   

#8 Décupler les possibilités de style 

Comme évoqué, les biens neufs se ressemblent tous, ou presque : des murs lisses et blancs, des sols carrelés gris, noirs ou blancs, des espaces conçus de manière similaire… Si cela peut plaire à certains, d’autres auront envie de mixer les matériaux, de bénéficier des possibilités infinies offertes par les coins et recoins, moulures et cheminées, parquets anciens à rénover – ou pas ! En résumé, bien des acquéreurs préfèreront créer un intérieur qui leur ressemble et pour cela, le neuf laisse peu de place à l’imagination.  

La tendance peut pousser à vouloir mélanger les styles. Ainsi, un mur de briques, des moulures ou des poutres apparentes au plafond, par exemple, s’harmoniseront parfaitement avec une cuisine aux façades laquées ou un poêle à bois ultramoderne.  

Rendre l’atmosphère cosy et accueillante est un indispensable pour se sentir bien chez soi ! Précisons néanmoins qu’il reste possible de simuler l’aspect ancien sans transformer la structure du bien immobilier neuf : un mur enjolivé de briquettes de parement, un sol recouvert de parquet en chevron peuvent conférer un charme certain.  

#9 Percevoir des aides à la rénovation 

Côté financement et outre le prix d’acquisition moindre, acheter dans l’ancien en vue de rénover laisse par ailleurs la possibilité de réduire encore la facture grâce à des subventions et aides au financement.   

Précisons en premier lieu quelles subventions sont accessibles en 2022, le plus souvent soumises à conditions :  

• Le dispositif Ma Prime Rénov’, accordant des aides financières en vue de diminuer la facture de la rénovation. Le logement doit être achevé depuis plus de 15 ans et l’artisan intervenant doit être reconnu garant de l’environnement (RGE). 
• Les Certificats d’Economies d’Energie (CEE), grâce auxquels les entreprises fournisseurs d’énergie allouent des primes aux ménages réalisant des travaux en vue d’améliorer la performance énergétique du logement. La démarche est à réaliser sur le site du fournisseur d’énergie dont l’offre est sélectionnée par le propriétaire, avant même de signer un devis auprès d’un artisan là encore nécessairement labellisé RGE.  
• D’autres aides financières peuvent être accordées par les collectivités locales, renseignez-vous auprès de votre mairie pour découvrir les possibilités selon votre localisation. 

D’autre part, certains dispositifs facilitent le financement de travaux de rénovation :  

• L’éco-prêt à taux zéro, d’un montant maximal compris entre 7 000 € et 50 000 € selon le type de travaux réalisés, à souscrire auprès d’une banque qui le propose et en vue de rénover un logement de plus de 2 ans. 
• Le prêt travaux à taux réduit, accordé par Action Logement pour un maximum de 10 000 € au taux préférentiel de 1%.  
• Le prêt avance rénovation, disponible depuis début 2022 auprès du Crédit Mutuel et de la Banque Postale et permettant aux propriétaires jugés insolvables de décaler le remboursement à la date de revente du logement. 
• La TVA réduite, directement appliquée par les artisans sur leurs factures.  

#10 Réaliser une plus-value potentiellement importante 

Enfin et grâce à toutes les économies réalisées lors de l’acquisition d’un bien ancien que nous avons listées, la réalisation d’une plus-value parfois importante peut être envisagée. Même acheté au bon prix et s’il est en parfait état, un bien ancien peut bénéficier d’un gain de valeur relativement rapide au regard de l’inflation immobilière. Un bien neuf pour sa part, au départ acquis 20 à 30% plus cher, devra attendre une inflation égale pour être revendu au prix d’achat.  

Sur le marché de l’ancien, un bien qui aura bénéficié d’une rénovation qualitative pourra par ailleurs être revendu dans la fourchette haute de son évaluation, dans la mesure où les travaux et aménagements réalisés en font un bien d’exception ou du moins, sont propices à déclencher un coup de cœur.  

Si nous vous avons convaincu, il vous reste à vous mettre en recherche du bien qui saura vous conquérir, non sans que vous lui apportiez votre touche évidemment !